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Résumé: Justin est un jeune coiffeur, résolument gay, incurablement romantique et délibérément optimiste. Il poursuit sa quête du bonheur sans jamais se laisser abattre. Bien qu'il mette tout son cœur à embrasser des crapauds dans l'espoir qu'ils se transforment en prince charmant, rien n'y fait. L'époque n'est plus aux contes de fées.

Jusqu'au jour où il rencontre Mister Perfect en la personne de Louis. Beau, riche, cultivé, attentionné, l'amant parfait. Le bonheur, enfin ? C'est sans compter sur les caprices du destin, qui se joue du pauvre Justin. Il se heurte à Roberto, sombre, passionné, violent qui... refuse d'admettre son homosexualité.
Entre la perfection chic et la passion destructrice, entre l'ombre et la lumière,Justin peine à faire son choix, et se débat, sous le regard de Janko, le prof de sport, le confident, l'ami, le sex-friend. Ou plus. Ah, Justin et ses hommes !



Aujourd’hui c’est Lena qui nous parle d’un roman qu’elle a Adoré !! Il s'agit de " JUSTIN'LOVE de H. V. Gavriel Un livre ou je vais me laisser tenter !! Merci pour cet avis :) :)

Son Avis: Quel petit bijou que ce roman M/M ! J'attendais avec impatience le nouveau livre de H.V Gavriel, l'auteur du Journal d'une robe noire , qui m'avait enchantée, tout en me demandant si elle serait capable de faire aussi bien, voir mieux, que ce livre coup de cœur. Et la réponse est oui ! Dans un genre un peu différent toutefois. Cette fois, on est plus proche de la comédie romantique, avec un ton plus léger, et plein d'humour.

Nous suivons les pensées et la vie de Justin, jeune coiffeur gay de 23 ans, fleur bleu, romantique, aussi attachant que naïf et un peu paumé, entouré de sa famille de cœur, Frédo, son meilleur ami et presque frère, Cédric alias Drama Queen, qui cultive l'art des apparences, Bettina la militante au grand cœur. Mais ne vous attendez pas à une mièvrerie pour autant, loin de là ! Car l'auteur se joue des clichés pour mieux nous montrer ce qui se cache derrière les apparences, les travers de la « culture gay » mais aussi toutes les difficultés, les avanies et même les drames auxquels les homosexuels sont confrontés. Sans lourdeur, sans leçon de morale, elle nous donne juste à voir les êtes humains derrière les clichés, et c'est salutaire en ces temps ou les slogans homophobes haineux envahissent les rues.

Les personnages de ce roman sont donc bien plus complexes qu'il n'y parait, profonds, humains, vrais en somme. Et leurs interactions tout autant. L'histoire est belle, touchante, vibrante. Comme dans le Journal, l'auteur sait nous emporter dans son univers, nous plonger dans la vie et le cœur de Justin, le narrateur. Et l'on rit avec lui, on pleure avec lui, on aime, on vibre, on se désole, on se met en colère... C'est plein d'émotions qui vous chavirent et vous tourneboulent, et c'est tout ce que j'aime dans un roman.

Et Justin... comment ne pas craquer pour ce garçon naïf et courageux, qui cache ses blessures derrière ses rires et ses fossettes. C'est un personnage inoubliable que ce jeune homme aux yeux limpides et au sourire rayonnant, que l'on a envie de secouer parfois, de serrer dans ses bras souvent. Et quelle galerie de personnages autour de lui ! J'ai déjà parlé de ses amis et de sa famille d'adoption, il y a aussi les hommes qui le font chavirer, le ténébreux Roberto, le sublime Louis, le sensuel Janko, d'un trait, d'une phrase, ils existent, vrais, denses, sans jamais être caricaturaux.

Comme dans toute romance MM, il y a naturellement des scènes de sexe explicites entre hommes, mais même si vous n'êtes pas une habituée du genre, vous devriez apprécier, car elles sont magnifiquement décrites, superbement érotiques, sans aucune vulgarité.

En résumé, voilà une vraie, belle, magnifique romance gay – parce que oui, c'est avant tout une superbe et magnifique histoire d'amour - drôle, émouvante et sensuelle. Ne passez pas à côté.

Dernière news: j'apprends que ce roman est en lice pour le prix du roman gay 2014, de même que l'autre ouvrage de l'auteur, Journal d'une robe noire, différent mais tout aussi sublime, je vous en parlerai une autre fois.

Lena P.

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